Depuis quelques décennies, la préservation de l’environnement et la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques sont au cœur des actions humaines. Tous les secteurs d’activité, le secteur financier y compris, sont impactés. C’est ce qui justifie la prévalence de plus en plus accrue des investissements écoresponsables. Si vous désirez verdir un tant soit peu votre épargne, il vous faut collecter un certain nombre d’informations afin de vous y prendre au mieux.
Quel est l’intérêt d’une épargne écoresponsable ?
La cause écologique est aujourd’hui plus qu’un simple effet de mode. Il s’agit d’une cause à prendre très au sérieux pour la préservation et la transmission de nos ressources aux générations futures. Les investissements écologiques desservent la transition vers un mode de vie et de production plus durable.
Quelles formes revêt l’épargne écologique ?
Si vous souhaitez verdir votre épargne, vous pouvez l’investir dans la prise d’actions ou dans des fonds monétaires verts. Il faut noter que les premières connaissent actuellement un véritable regain de performance (+28 % en 2019). Les dernières sont disponibles sous différentes formes :
- fonds Private Equity,
- bons de caisse,
- obligations convertibles,
- projets durables financés par crowfunding, etc.
Il faut préciser que ces différents fonds sont essentiellement accessibles sur investissements directs. Cependant, l’avènement de la loi PACTE 2019 a permis l’essor de l’investissement durable sous forme d’épargne. Cela, à travers l’obligation faite aux maisons d’assurance d’intégrer dans leurs contrats (assurance-vie, épargne-retraite, PEA, compte-titres et PEA-PME) des fonds d’Investissements socialement responsables.
Comment identifier les fonds verts ?
Afin de s’assurer d'un investissement effectivement vert, il faut se référer aux certifications mises en place par le Gouvernement français. Il s’agit des Labels Greenfin et ISR. Le premier se veut un gage de transparence des finances vertes. C’est à ce titre que les différents fonds qui y sont labellisés doivent systématiquement rendre des comptes aux épargnants.
Le second soutenu par le ministère français des Finances concerne tant les fonds nationaux qu’européens. Il englobe 46 % du marché total des fonds verts et œuvre pour la démocratisation des investissements écologiques.